À propos de nous

Notre histoire débute avec la création de l'ONG, dédiée à l'éducation et au développement des jeunes. Pendant cette première décennie, l'ONG a mené ses activités grâce au soutien de son président et des membres du conseil d'administration, animés par une conviction : les jeunes africains avaient un potentiel extraordinaire qu'il fallait révéler.

Très tôt, nous avons compris l'importance de la communication. Un mensuel fut créé pour donner de la visibilité aux activités de l'ONG, marquant nos premiers pas dans le domaine de la communication. C'était déjà l'intuition que pour transformer, il fallait d'abord faire connaître, sensibiliser, créer du lien.

C'est durant cette période que tout a basculé. L'ONG menait une campagne dans les 77 communes du Bénin. Et c'est là, au contact direct des populations, que nous avons fait une découverte qui allait orienter notre destin : le besoin crucial de soutien aux artisans. Partout, nous rencontrions des hommes et des femmes aux savoir-faire extraordinaires, mais qui manquaient de tout : accès aux nouvelles technologies, équipements modernes, formation continue. Plus troublant encore, les femmes portaient des initiatives remarquables mais restaient dans l'ombre, tandis que les jeunes regorgeaient d'idées mais n'avaient aucun accompagnement.

Suite à la décentralisation, l'ONG CLUB EXCELLENCE ADECO lance une initiative qui, rétrospectivement, annonçait déjà notre futur : des formations ciblées en informatique et Internet pour les élus locaux. L'objectif était de renforcer leurs capacités à établir des partenariats et des jumelages intercommunaux. Cette expérience nous a convaincus d'une chose : la digitalisation n'était pas un luxe, c'était un outil d'émancipation. Et nous commencions à entrevoir que si cela fonctionnait pour les élus, cela pourrait révolutionner la vie des artisans, des femmes entrepreneures, et des jeunes.

Face au succès grandissant de nos initiatives sociales, et surtout face à la demande croissante du terrain, le GROUPE ADECO naît avec l'objectif de créer une structure génératrice de revenus pour soutenir et amplifier l'impact de l'ONG. C'était l'intuition que pour avoir un impact durable, il fallait construire un modèle économique pérenne.

Au cours de ces années, nous avons connu une croissance rapide qui nous a menés à diversifier nos activités pour couvrir 22 secteurs stratégiques et à étendre notre présence géographique en Afrique de l'Ouest, en Europe et aux États-Unis. Mais cette expansion n'était pas une fin en soi : elle était la conséquence logique de notre approche. C'est pendant cette période que nous avons réalisé que le développement africain ne pouvait pas se faire de manière cloisonnée. Les artisans avaient besoin de digitalisation, les femmes entrepreneures avaient besoin de visibilité, les jeunes avaient besoin de modèles et d'accompagnement. Tout était lié.

2014 marque un tournant dans notre histoire. Nous organisons une vaste série de formations, culminant avec la première édition de la Nuit des Artisans. Ce n'était pas juste un événement, c'était la matérialisation d'une conviction qui avait mûri pendant quinze ans : l'artisanat africain méritait une reconnaissance à la hauteur de son importance économique et culturelle. Le succès de cette première édition nous a confirmé quelque chose d'essentiel : nous étions sur la bonne voie, mais il fallait aller plus loin.

L'année suivante, nous lançons une initiative majeure pour fédérer et promouvoir les artisans à l'échelle continentale. Cette plateforme traduisait notre conviction naissante que les défis africains nécessitaient des solutions africaines, et que l'union faisait la force.

L'instauration de cette tradition annuelle reconnaissant la contribution essentielle des artisans à l'économie et à la culture était plus qu'un symbole : c'était la reconnaissance que l'artisanat n'était pas un secteur comme les autres, mais un pilier de l'identité africaine.

L'année 2020 a été décisive dans l'évolution de notre vision. En lançant la Plateforme des Femmes Leaders Africaines, nous franchissions un cap conceptuel majeur. Nous ne nous contentions plus d'accompagner les artisans : nous reconnaissions officiellement que le développement africain passait aussi par l'autonomisation des femmes. Cette décision n'est pas née du hasard. Depuis des années, nous constations que les femmes étaient souvent les chevilles ouvrières du changement, mais qu'elles manquaient de visibilité et d'accompagnement spécifique. La création de cette plateforme était notre façon de dire : "Nous avons compris, et nous agissons."

Alors que l'ONG CLUB EXCELLENCE ADECO célèbre son quart de siècle d'existence et le 10ème anniversaire de la Nuit des Artisans, le président du conseil d'administration et son équipe prennent une décision audacieuse : lancer le Festival International de Mode, d'Esthétique et de Coiffure (FIMEC). Cette décision n'était pas un coup de tête. Elle était l'aboutissement logique de 25 ans d'observation et d'apprentissage. Nous avions compris que l'artisanat africain avait des secteurs particulièrement dynamiques et créatifs qui méritaient une attention spéciale. Le FIMEC était notre façon de dire que l'Afrique était capable de créer ses propres standards d'excellence dans ces domaines.

Et puis est arrivée 2025, année qui marque l'aboutissement de notre évolution conceptuelle avec la création du Symposium International de la Jeunesse Africaine (SIJA). Cette création n'était pas fortuite : elle était l'aboutissement d'un constat que nous faisions depuis des années. Dans toutes nos activités, nous croisions des jeunes africains extraordinaires, débordants d'idées et d'énergie, mais qui manquaient d'accompagnement spécifique pour devenir les acteurs économiques et sociaux que l'Afrique attendait. Le SIJA était notre réponse à cette urgence.